Et demain ?
Cette grave crise sanitaire aura permis de révéler tout ce qui ne fonctionne pas dans notre société.
C’est une véritable crise de civilisation que traduit le consumérisme à tout crin, la négation des besoins de santé, de bien-être, d’attention à l’autre, le « progrès » sans limites qui épuise la planète avec son lot d’inégalités extrêmes, d’exclusions sociales, de populations ségréguées, ce qui ne permet plus d’assurer à chacun une vie digne et épanouissante et nous mène à l’impasse écologique.
C’est de tout cela dont nous ne voulons plus. Nous souhaitons préparer le monde de demain en construisant, dès aujourd’hui, les bases sur lesquelles développer un monde fait de solidarité, d’égalité, de respect de la nature et de la biodiversité, de plus juste répartition des richesses, de démocratie participative et délibérative.
Pour cela, nous voulons une alimentation de qualité qui favorise les circuits courts, une consommation basée sur les valeurs de sobriété heureuse, des énergies renouvelables, la durabilité des machines et des outils (ateliers de réparation, ressourceries), en minimisant le volume de nos déchets et le gaspillage alimentaire, en mettant en commun nos savoir-faire et compétences multiples, en modifiant nos modes de déplacement afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre et notre consommation d’énergie. Ainsi pourrons nous faire croître un tiers secteur d’économie sociale, solidaire et circulaire en capacité de développer, préserver et protéger les biens communs.